Le président de l’agglomération et actuel maire de Gap se vante régulièrement de sa « bonne gestion des finances » : baisse de l’endettement, maîtrise des dépenses de fonctionnement, renforcement des investissements.

Mais derrière cette communication flatteuse, des dossiers essentiels restent en souffrance.

Des urgences laissées de côté :

• Eau potable : la sécurisation définitive de l’alimentation n’est toujours pas réalisée ;
• Assainissement : inaction donc mise en demeure du Préfet (2 août 2024) pour remettre aux normes le système d’épuration de Gap, avec des échéances déjà menacées. Les équipements de compostage des boues sont obsolètes, rendant impossible la production d’un compost normé, avec à la clé des risques sanitaires et environnementaux ;
• Mobilité : un schéma directeur de la mobilité a été réalisé mais n’est pas ou très peu pris en compte. Le plan vélo promis n’a pas été engagé. Le parc de bus est vieillissant et il est arrivé que 40 % des véhicules soient immobilisés par manque de maintenance.

Une gestion déséquilibrée

Embellir notre territoire est une chose, mais négliger son fonctionnement quotidien et ses infrastructures vitales fragilise son avenir. 

La rigueur budgétaire ne peut pas se limiter aux chiffres. Elle doit garantir les besoins essentiels des habitants en assurant un entretien durable et des services fiables.

Aujourd’hui, Gap a besoin d’une gestion équilibrée : des finances solides et une action concrète sur les dossiers qui conditionnent son avenir.

Ambitions pour Gap