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On ne fait d’omelette sans casser d’oeufs – Roger Didier 05/04/2024.

Encore une séance du conseil municipal ce vendredi 5 avril 2024 où un certain nombre de délibérations ont donné lieu à des interrogations de notre part !

Concernant les cinémas “le club et le centre”

Se poser en sauveur des cinémas … le maire n’y est pas allé de main morte lors du conseil municipal de ce vendredi soir. 

A la suite de l’ASCCC, nous sommes inquiets ! Très inquiets !

L’article paru dans le Dauphiné ce jour (5 avril), mentionne une somme 80 000 euros pour le déménagement des cinémas, nous avons demandé quelques précisions. Il s’avère que ces 80 000 euros sont fléchés sur La Passerelle pour compenser l’utilisation du lieu de répétition au cinéma Le Centre pendant le temps des travaux du Carré de l’imprimerie.

On apprend donc que le cinéma Le Centre ne sera donc pas aidé pour déménager et pour le club… c’est encore un peu plus nébuleux ! Après avoir creusé, 2 pistes sont suivies : celle de proposer quelques séances (une douzaine par semaine) à la Cinémathèque de montagne et celle d’un petit nouveau dans le jeu : Le Palace qui aurait fait une proposition “très intéressante” à la Mairie (entendre : bien moi chère) en faisant fi de la qualité d’accueil pour les spectateurs (les créneaux proposés seraient ceux du matin notamment) … Un petit rappel : le label art et essai est porté par le Club. 

La bonne nouvelle : les frais d’aménagement de l’usine Badin pour accueillir Le Centre seront à la charge de la Mairie. L’usine Basin rappelons-le est conçue pour être un lieu de fabrique pour le spectacle et occasionnellement un lieu accueillant du public. Autres bonnes nouvelles : la maison qui permet d’héberger dans de bonnes conditions les artistes lors de leur résidence de création restera à la disposition de la Passerelle pendant la durée d’occupation de Badin par le cinéma et le bail emphytéotique qui lie le théâtre à la ville (qui est propriétaire des lieux) sera lui prolongé de cette même durée à l’issue des travaux.

Pour Impulse,

un déménagement provisoire dans les locaux de Gap Plastic et l’aménagement des locaux dans les locaux d’ITEP  semblent en bonne voie.

et pour l’école Pasteur

alors que le programme de la majorité pour les élections de 2020 prévoyait ‘La construction d’un nouveau groupe scolaire à pasteur suivant un concept novateur, exemplaire en matière de performance environnementale”, l’école va déménager à la pépinière dans des préfabriqués à côté de l’Esplanade qui va être rénovée juste à côté (pour en faire un nouveau parking !). D’un chantier à l’autre ! Le maire ironise en disant qu’il serait même possible que l’école souhaite rester à la pépinière à l’issue des travaux.

Le parking Desmichels

s’est invité dans le conseil alors qu’il n’y avait pas de déliberation traitant de ce sujet. La maire assure que les palplanches resteront en place à la fin des travaux… C’est une des 2 options préconisées lors de l’emploi de cette technique, l’autre étant de retier les dites palplanches par vibration …

(https://www.preventionbtp.fr/ressources/solutions/palplanches-mesures-de-prevention-pour-leur-mise-en-oeuvre_ZbuL4DkbaAWRExwfcaMqM9)  

La maire nous a ensuite expliqué que pour conforter le tout il y aura mise en place de “chandelles” (au nombre de 4 si on en crois le communiqué de presse paru ce jour) qui seront enfoncés de 10 m par vibroforçage…

Cette opération ne devrait durer que quelques heures si la configuration géotechnique est favorable. A défaut, le groupement d’entreprises envisage l’éventualité de recourir une dernière fois au « battage », en concertation avec la Ville de Gap.

Le maire semble prendre plaisir à cet exercice de transparence, son ton enjoué nous paru en décalage avec les nuisances subies par les riverains et les commerçants depuis des mois.

Autre dossier :

Autre dossier : une nouvelle acquisition du Maire en centre ville pour la jeunesse, nous nous en réjouissons. Il s’agit de locaux situés Cours Victor Hugo et Impasse des Martinets, tout près d’un collège, d’un lycée, du pôle universitaire … C’est stratégique ! Mais alors pourquoi, il y a un an, alors que ces locaux étaient en vente il, la mairie a renoncé à son droit de préemption ! Les lieux coûtaient alors 740 000 €, le Maire propose aujourd’hui une acquisition à 1 200 000 euros (+460 000 €). Une augmentation de 60% en quelques mois, on s’interroge à nouveau sur l‘utilisation des fonds publics ! … Après  le dossier Cristayes qui fait l’objet de plusieurs plaintes notamment pour prix abusif et non-respect des règles d’évaluation et de transparence !  Rappelons, comme le préfet l’a déjà fait à monsieur le maire de Gap, que les projets d’opérations immobilières doivent être PRÉCÉDÉS, AVANT TOUTE ENTENTE AMIABLE d’une demande d’évaluation par  l’autorité compétente de l’Etat, le service des domaines (code général des collectivités territoriales articles L1211 9 et L1311-12). NB : au conseil municipal de début février, la présente délibération présentée en l’état (donc avec le prix) avait été retirée du dernier conseil dans l’attente de l’avis du service des Domaines  …  

Il est bien d’investir, d’innover, mais pas dans la précipitation de quelque chose qui aurait pu être anticipé et ce en dépensant sans compter !  

et enfin concession ou affermage pour la gestion de l’eau potable ?

pour ce qui est de la question du renouvellement de délégation de service public pour la distribution de l’eau potable à Gap, nous avons interrogé le maire sur le glissement d’un affermage à une concession pour le contrat de DSP .

Selon l’édile et ses services c’est la même chose ! 

selon https://www.collectivites-locales.gouv.fr/commande-publique/autres-modes-de-gestion-des-services-publics-locaux il y a une différence et de taille !

La concession est un mode de gestion par lequel la collectivité charge son cocontractant de réaliser des travaux de premier établissement et d’exploiter à ses frais le service pendant une durée déterminée en prélevant directement auprès des usagers du service public des redevances qui lui restent acquises. La rémunération du concessionnaire est assurée par les usagers : le risque repose sur le concessionnaire 

L’affermage se distingue de la concession essentiellement par le fait que les ouvrages nécessaires à l’exploitation du service sont remis au fermier par la commune qui, en règle générale, en a assuré le financement, le fermier étant chargé de la maintenance de ces ouvrages ou, dans certains cas, de leur modernisation ou leur extension.

A nouveau une séance riche en débats, échanges, demandes de précisions,…  et, nous, élu•es d’Ambitions pour Gap, nous avons l’impression avec les citoyens qui nous épaulent, de faire un travail de veille au sein de cette instance et de faire avancer la démocratie et la transparence pour un mieux vivre ensemble dans notre ville de GAP.