On a eu chaud, vraiment chaud…
Doit-on attendre de l’effondrement ?
La fracture de la culée est passée de 1 mètre à 2,2 mètres de profondeur entre 2018 et 2023.
Pour mémoire :
- Un arrêté, pris par la ville, d’interdiction de passer sur le viaduc y compris à pied ou à vélo date de … 2013… 2013 … 10 ans déjà !
- Au conseil de janvier 2021, nous avions alerté : « il n’y a rien à gagner à attendre de faire les travaux de confortement ». Plus on attend, plus le risque augmente et plus les travaux vont nous coûter cher !
- La mairie a lancé un premier appel d’offre, en affirmant dans le cahier des charges qu’il etait nécessaire d’intervenir uniquement sur les deux premières travées. Ces travaux ne sont pas suffisants, et présentent trop de risques. Les bureaux techniques et les entreprises ne répondent pas.
- La mairie relance l’appel d’offre avec « les bons travaux » mais là, c’est trop cher ! Le maire ne veut pas payer autant !
Le maire a attendu, le risque a augmenté, la crise économique et sociale également !
Actuellement un 3eme appel d’offre est en cours, l’espoir : que les prix aient baissé !!!!!!!!
L’urgence à agir est plus que jamais là, sur la fracture évoquée il a été posé un pansement en urgence, un pansement qui a coûté cher et qui ne suffira pas ! “L’étude de maîtrise d’oeuvre est en cours depuis le mois de septembre 2022. Des travaux de consolidation ont été réalisés dans le cadre d’une procédure d’urgence en décembre 2022 pour un montant de 170 000 €. Les travaux sont programmés à compter de l’été 2023 pour une durée de 12 mois” (source site de la ville de Gap).
Il peut y avoir un effet domino, si le viaduc s’effondre :
- l’alimentation en eau potable de la ville sera coupée,
- les travaux pour la voie verte seront à redéfinir,
- le viaduc, élément du patrimoine gapençais, disparait,
- l’effondrement provoquera vraisemblablement un barrage sur le torrent du Buzon, l’eau s’accumulera à l’amont. Une rupture brutale pourrait alors intervenir et libérer une quantité d’eau importante pouvant occasionner des dégâts à l’aval, notamment entre Romette et la Luye et peut-être même Tokoro.
Nous espérons sincèrement que cette fois, cette urgence va être prise au sérieux
et que les travaux vont être réalisés.