Comme tous les ans à la même époque, les élèves font leur rentrée scolaire.
C’est aussi la période où notre maire exerce un rituel : la manifestation devant une école.
Après le Rochasson il y a deux ans, Romette l’année dernière, c’est l’école de Porte Colombe cette année qui a eu « l’honneur » de recevoir Monsieur Roger Didier et l’équipe de ses fidèles.
S’il peut être louable qu’un maire défende les intérêts de sa commune et des élèves, chaque année Monsieur Didier fait le choix de défendre certaines écoles mais pas toutes.
Quand l’administration a décidé de fermer une classe à la maternelle du Rochasson, une autre classe était fermée à l’école Paul Emile Victor, mais là-bas, pas de manifestation.
Cette année deux classes sont fermées à Gap. Une à l’école de Porte-Colombe, l’autre à l’école de la Gare, mais là-bas, pas de manifestation. Pourtant les effectifs par classe y sont très légèrement supérieurs et cette école accueille un dispositif ULIS (Unités Localisées pour l’Inclusion Scolaire).
Depuis 10 ans à Gap, le nombre de plus de 60 ans augmente, le nombre de moins de 60 ans diminue. Cette baisse démographique touche plus particulièrement les 30-44 ans et leurs enfants (1000 gapençais en moins entre 2013 et 2019).
Avec les projets du carré de l’imprimerie et de la providence, 200 familles doivent arriver dans le centre-ville de Gap, à ce jour les écoles concernées n’ont pas été préparées, rien n’est anticipé.
Pour que notre ville soit dynamique et accueillante, l’ensemble des écoles de Gap doivent être une priorité.
